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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/973

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1889
1890
KENNICOTT — KIMCHI DAVID BEN JOSEPH


outre les manuscrits, 52 éditions de la Bible hébraïque ; l’édition d’Evrard van der Hooght lui a servi de base pour le texte critique. Les plus importantes leçons du Velus Testamentum de Kennicott ont été insérées dans les Biblia hebraica, deDoederlein, Leipzig, 1793, de Jahn, Vienne, 1806, et de Boothroyd, 2 in-4°, Pontefract, 1810-1816. J. Parkhurst tira parti des recherches de Kennicott dans son Hebrew and English Lexicon, in-4°, Londres, 1762. Samuel Davidson a réuni les résultats des publications de Kennicott et de J. B. De Rossi, dans son livre : The Hebrew Text of the Old Testament from crilical Sources, Londres, 1855. Voici la liste des autres ouvrages de Kennicott : On the Tree of Life in Paradise : a critical dissertation on Gen., II, 8-24, Oxford, 1747. (Un anonyme attaqua ce traité dans : An Enquiry into the meaning of that Text : Gen., i, 26, with an Ansioer to Mr. Kennicott’s interprétation of the same, 1748. Rich. Gifford prit la défense de Kennicott dans ses : Remarks on M. Kennicott’s Dissertation. On the oblation of Gain und Abel, Oxford, 1747). Duty of thanksgiving for peace, 1749 ; A Letter to Dr. [William] King [1685-1763] occasioned by his late apology und in particular by such parts ofit, as aremeant to diffame M. Kennicott, 1755. A critical dissertation on lsaiah, vii, 13-16, 1757 ; Dissertation the second, wherein the samaritan copy of the Pentateueh is vindicated, in-8°, Oxford, 1759 ; Remarks on a printed paper entitled : À Catalogue of the Sacred Vessels restored by Cyrus, 1765 ; Remarks on the 42 and 41 Psalms, in-4°, 1765, anonjme, qu’il lit bientôt suivre des : Remarks on Ihe 48 and 49 Psalms [1765], J. C. Fr. Schulze en publia une édition latine, enrichie de notes et d’un appendice par Bruns, Leipzig, 1772 ; Observations on. the first book of Samuel : chap. XVI, v. 19, Oxlord, 1768 (ces « Observations » ont été traduites en français) ; Critica sacra : Or a short introduction to Hebrew criticism, in-8°, Londres, 1774 (publication anonyme) ; Observations on several passages in Proverbs. With two sermons by Thom. Hunt, édit. Kennicott, Oxford, 1775 ; Epistola ad célèbrent F. D. Michælis : De censura pnmi tomi Vet. Test, hebr., in-8°, Oxford, 1777. Michælis réimprima cette Epistola dans son Orientalische und Exeget. Bibliothek ; t. XII (Anhalt, 1778), en y ajoutant des notes ; The Sabbath. A Sermon preached at Whitehall and before the Univ. of Oxford, 1781 ; Editionis Vet. Test. hebr. defensio contra ephemeridum gottingensium criminationes, in-8°, Oxlord, 1782 ; Chaldaicorum Daniehs et Ezrse capitum interpretatio hebraica, édit. Schulze, in-8°, Halle, 1782 ; cf. Vet. Test, hebr., t. n ; Remarks on sélect passages in the Old Test, to which are added 8 sermons by the late Benj. Kennicott, in-8°, Oxford, 1787, publication posthume. — Henry Dimock publia des Notes on the Psalms to correct the errors of the text from the collations by Kennicott and De Rossi, 1791. — Voir W. P. Courtney, dans le Dictionary of national Biography, t. xxxi, Londres, 1892, p. 10-12 ; Transactions of the Devonshire Association, 1878. On trouve une énumération des écrits publiés contre Ken.nicott dans le Catalogue of english Divinity, Exeter (Dryers), 1829 ; Kaulen, dansWetzer et Welte, Kirchenlexicon, 2e édit., t. vii, 1891, p. 375-378 ; Michel Nicolas, dans la Nouvelle biographie générale, Paris, t. xxvii, 1861, col. 566-569. E. Michels.

keri forment la collection la plus ancienne de variantes hébraïques qui nous ait été conservée par les Juifs. On en compte en tout 1353. Voir C. D. Ginsburg, dans Kitto, Cyclopsedia of biblical Literature, 3e édit., t. ii, p. 723. Ces variantes sont naturellement d’inégale importance et quoique les leçons préférées par les Massorètes ne soient pas toujours les meilleures, leur travail est néanmoins précieux. — Voir Jacob ben Chayim, Introduction to the Rabbinic Bible, traduction C. D. Ginsburg, dans le Journal of Sacred Literature, juillet 1863, nouv. série, t. iii, p. 382-412 ; Elias Lévita, Massoreth liam-Massoreth, Sulzbach, 1771, p. 8 a, 21 a ; traduction allemande par Chr. G. Meyer, in-8°, Halle, 1772, et traduction anglaise par Chr. D. Ginsburg, in-8°, Londres, 1867 ; L. Cappel, Critica sacra, t. iii, in-f », Paris, 1650, p. 68, 83, 100, 170-186 ; J. Buxtorf (l’ancien), Tiberias, c. xiii, 2e édit., in-4°, Bâle, 1665, p. 122-134 ; J. Buxtorf (le jeune), Anticritica adversus L. Cappelli Criticam sacram, part, ii, c. iv, in-4°, Bâle, 1653, p. 448-509 ; M. Hiller, De Arcano Kethib et Keri, in-8°, Tubingue, 1692 (voir col. 713) ; J. Chr. Wolf, Bibliolheca Hebrœa, 4 in-4°, Hambourg, 1721, t. ii, p. 507-533 ; Z. Frankel, Vorstudien zu der Septuaginta, in-8°, Leipzig, 1841, p. 219-242 ; Chr. D. Ginsburg, Introduction to the massoretico-critical édition of the Hebrew Bible, in-8°, Londres, 1897, p. 183-186.

    1. KERN Friedrich Heinrich##


KERN Friedrich Heinrich, exégéte protestant allemand, né à Sohnstetten, en Wurtemberg, le 20 avril 1790, mort à Tubingue le 3 février 1842. Il devint professeur en 1826 à l’Université de Tubingue. Dans un article publié en 1835, dans la Theologische Zeitschrift de Tubingue, il rejeta l’authenticité de l’Epitre de saint Jacques, mais il l’admit trois ans plus tard dans son principal ouvrage, Der Bnef Jacobi untersucht und erkldrt, in-8°, Tubingue, 1838. — Voir Holtzmann, dans Allgemeine deutsche Biographie, t. xv, 1882, p. 632.

    1. KEZIB##

KEZIB (hébreu : Kezîb ; Septante : Xxaêi), nom de la localité où se trouvait Juda, fils de Jacob, lorsque Sué, sa femme, mit au monde Séla, son troisième fils. Gen., xxxviii, 5. Ce nom de lieu a disparu dans la Vulgate où saint Jérôme a traduit : « (Séla) étant né, elle cessa d’enfanter, » au lieu de : « (Juda) était à Kezib, quand elle enfanta. » On ne trouve Kezib sous cette forme que dans ce seul passage de la Genèse, mais les commentateurs anciens et modernes admettent que la ville ainsi nommée est Achazib sous une forme orthographique abrégée. Voir Achazib 2, t. i, col. 136-137.

    1. KIKAYON (qîqàyôn)##


KIKAYON (qîqàyôn), nom hébreu du ricin, traduit par cucurbita, « courge, » dans l’ancienne Italique, et par hedera, a lierre, « dans notre Vulgate.Voir Courge, t. ii, col. 1082, et Ricin.

    1. KIKKAR##


1. KIKKAR, nom hébreu, 133, d’une partie de la vallée du Jourdain, traduit ordinairement dans la Vulgate par « région ». Voir Jourdain, col. 1712.

KERI. On donne ce nom, np, qerî, qui signifie « lis », ou « ce qui est lu » ou bien « ce qu’on doit lire », aux leçons marginales placées dans les Bibles massorétiques et qui indiquent ce qu’il faut lire à la place du chethib, « ce qui est écrit. » Voir Chethib, 1. 11, col. 674. Les kerî et les chethib sont indiqués dans nos éditions de la Bible hébraïque. Le chethib est conservé dans le texte, mais il porte les voyelles du kerî,, ._ r … _., ^— -.-,

qui est généralement mis en note au bas des pages. Les ! cette contrée appartenait alors aux comtes de Barcelone,

    1. KIKKAR##


2. KIKKAR, nom, en

monnaie. Voir Talent.

hébreu, du talent, poids et

    1. KIMCHI##

KIMCHI (>nop, Qimhi ou Qamhi), nom porté par plusieurs rabbins, dont trois surtout se rendirent célèbres à la fin du xii « et au commencement du xine siècle : Joseph Kimchi et ses deux fils, David et Moïse.

    1. KIMCHI DAVID BEN JOSEPH##


1. KIMCHI DAVID BEN JOSEPH, le plus célèbre des trois, naquit dans la seconde moitié du xiie siècle, en Provence, comme le marque l’appellation par laquelle

//

on le désigne souvent : Radak de Provinciâ (pn, Radak, abbréviationde >nnp in >zi, Rabbi David Qimhi). Comme


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