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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome IV.djvu/909

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OIE — OIGNON


son, Mannersand Customs ofthe ancient Egyptians, édit. Birch, t. iii, p. 60 (fig. 465).

Il n’est presque pas question de volailles dans l’Ancien Testament. L’oie n’était pas absolument inconnue en Palestine ; mais elle n’est jamais nommée. Elle pouvait cependant être comprise au nombre de ces animaux engraissés qui étaient servis à la table de Salomon, III Reg., iv, 23 (hébreu, y, 3), et qui sont désignés sous le nom de barburîm. Voir t. i, col. 1458. Le Samaritain rend par le même terme, nana, le mot yanSûf,

ment les unes les autres comme autant de tuniques, les plus internes demeurant épaisses, charnues, gorgées de matières nutritives, protégées par celles de la surface bientôt sèches et membraneuses. Les feuilles qui en partent sont disposées sur deux rangs, à limbe creux et très dilaté puis progressivement aminci jusqu’à l’extrémité. Au centre s’allonge la hampe florifère, elle-même flstuleuse et ventrue, surtout vers le tiers inférieur, dépassant la longueur des feuilles et terminée par une ombelle fournie de forme globuleuse. Chacun des

463. — Chasse aux oies sauvages. D’après Lepsius, Denkmâler, Atrth. ii, Blatt 131.

Lev., xi, 17, .qui désigne des oiseaux aquatiques. A Jérusalem, Néhémie traitait chaque jour à ses frais cent cinquante hommes, sans compter les hôtes de pas 464. — Égyptiens préparant des conserves d’oie. D’après Champollion, Monuments de l’Egypte, pi. clxxxv.

sage, et, outre la viande de boucherie, et il leur donnait de la volaille, dont des oies faisaient sans doute partie. II Esd., v, 18. Cf. Tristram, Natural History of

the Bible, Londres, 1889, p. 220.

H. Lesêtre.
    1. OIGNON##

OIGNON (hébreu : besâlîm ; Septante : xpô(Ji(jiua Yulgate : csepe), plante potagère.

I. Description. — Ce terme s’applique souvent aux bulbes que possèdent la plupart des Liliacées, sortes de tiges courtes et souterraines entourées par la base persistante de feuilles transformées en écailles. Mais il désigne particulièrement un légume dont l’usage comme condiment remonte à la plus haute antiquité, Allium Cepa (fîg. 466). Tous les aulx se reconnaissent à l’odeur spéciale et pénétrante qui s’exhale de leurs diverses parties : celle de l’oignon suffirait à le distinguer de ses congénères. Mais son bulbe est non moins caractéristique, très renflé, arrondi ou même déprimé, et restant ordinairement simple jusqu’à la fin, alors que dans la plupart des autres espèces il devient multiple en produisant sur son pourtour de petits bulbes secondaires ou caieux qui s’en détachent tôt ou tard pour multiplier la plante. Les écailles se recouvrent entière DJCT. DE LA. BIBLE.

nombreux pédicelles supporte une fleur blanche ou teintée de violet, puis une capsule obscurément triquètre remplie à la maturité de graines noires, aplaties-anguleuses. Celles-ci sous un tégument crustacé renferment un embryon logé dans un albumen charnu 465. — Le dieu Seb. D’après Wilkinson, Manners and Customs, t. iii, fig. 516.

huileux. L’oignon originaire des montagnes de l’Asie centrale s’est répandu partout grâce à la facilité de sa culture sous les climats les plus extrêmes, et, par suite, a fourni des variétés fort nombreuses. À l’exception de celle qu’on nomme oignon-patate, et qui est franchement vivace par ses caieux", toutes sont bisannuelles et périssent après la floraison : elles doivent donc être

IV.

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