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Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/228

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AINÇOIS
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Microcosme, L. III, p. 81. 0 malheureux cent fois Qui s’aime à se tenir avec Princes et Boys. EAN oz LA TAILLE, le Courtisan retiré. A unn femme desraisonnable, il ne couste non plus du passer pa.r dessus une raison, que par dessus unt.. autre.. Elles s’ayment le mieux où elles ont plus de tort. Vinjusiice les alleche. Montaigne, 8 (Il, Et tout à l’opp.osite de l’autre, m’aymerois à l’aventure mieux deuxiesme ou troi-siesrne Perigueux, que premier à Paris. Id.7 (IVI 2). Et me semble. excusable, si j’accepte plustost… le jeudy au prix du vendredy : si je m’aime mieux douziesrne ou quaturziesme que treziesine el table. Io., III, 8 (IV, 12). _Aristippus s’aymoit à vivre estranger par tout. Ile.5 III ! ( 100). —NOUS sommes par tout vent. Et Ie vrnt encore, plus sagement que nous, s’ayme à bruire, à s’a, giter et se contente rn ses propres officus. Id., Ill, 13 (IV, 269). La, Muse sur Ie. Luth pour sujiit fist jouer Et les Dieux et Ie. ; Rois, et leurs mignons louer, Les joustes, les combats, la jeunesse s’ayma.nte A picquer the-vaux soubs la. bride écumante. VAL[Qti ELiN DE LA FRESN S, Art poet., I (1, Elle mourut d’une cheutte de cheval, où elle s’aymoit fort. BRA r_lit E.5 Cap. estr., rempereltr Maximilien (1, 58). (Formes,) Les anciennes formes, avec a. au radi-cal atone, sont encore usitées, freine dans la se-oonde. moitié du siècle, niais pourtant Ramus dé-clare que amer est hors d’usage, Et de cela ilz faisoyent du pain bis, Que bien amoyent leaTr.s seduites brebis. MA. RO T, Senn. b012 paSfeur du mauvais. „Pay faict mourir celuy qui tant. m’ama, Que ! j’Emre MOrt soubz terre Pembasrn.a. Jr Bouc il ET 5 Epistres familieres du. TriarverSeur„ 3. Certes j’amerois mieux Revivre en un oiseau, c_d_. voler par les Cieux… Que par deux fois un homme en ce monde renaistre. R.oNSARD, Eleg. —15 (IV, 91). J’a.merois autant mon premier Nedeein. BEHIDALD E E RinL L El. Moyen de parvenir, Respect (II„ Trop rne suit el costoye Fortune dure, et /edoux mal d’amer. Iriinimiu). BEL fi E Concorde des d-eur Langages, rc parti, OH, 103).. Mon arny, mon cher fils Loys Plu-arner je ne te sçauroye Que je rais. ORTNCORE, Sainct Loys, L. I (11, 10). Dieu mercy, ung fa.nt avons.. Il est vrav amer le devons, Car il est bien moriginé. Id., L. IX (if, 291). —Car il Mourut pour trop en amer QUi 111T fin sur la en opportune. J. Bouc"’ET, Epistres fueléi-liere$ Traverseur, 3. On vous doit honnorer, Plus estimer, amer, et reverer Qu’un empereur, qu’un roy, ou autre prince.. Epistres morales Traverseur, I, Nous disons a.ussi Amant, combien que. Amer ne. soit en usaige. RAm us, Grammaire., ch, 13, Tres sa.inete Mere de Dieu… vous estes la plus ayrnable, la plus amante et la plus ayniee_ de. t.outes les creatures. St FRANÇOIS. D E SALES Améour de Dieu, Oraison dédicatoire. Le jour des tres a.mans Apostres saint Piene et saint. Paul. Id., ib., Préface. Cette Mere est la Mere de belle dilection, c’est a dire, la plus ayniable comme la. plus amante, et ! a plias amante comme la plus aymee 11..iilere de cet unicrueFilz, qui est aussi le plus aymable, le plus amant et le plus aymé Filz de cette unique Mere. Id., ib., III, 8. Je ne suis nullement delicat, atria.nt les ceremonies, les complimens. /D., Lettres, 987. _A dvis luy Eut en son dormant que une voix ineon gnue., „ la vint exciter avec sa tres arnee fille. LE-MAIRE D E BELGir:S, le Temple d’Honneur et de Vertu., s 215). N’ayez pas peur d’estre abollye, Loi ! „, payenne_ ma ch.ere amee. GfincoRr., Saine./ _Log’ L. IV (11, 128). Ilz sont joyeux, ca.ndide.s, gratieux el. bien arricz, Rabelais, 1, 10, Ce itov a.mé tousjours„ J. BOUCHET, Epistres fat-enilieres Traverseur, 1 (6 ro). OMS qu’en l’air le grand Dieu du tonnerre Se rue au seing de son amee. Du BELLAY l’Olive, 45. Tenez nostre amé, plein tanquart du 1ln meilleur. RAHELA is, IV, 22. De quoy je me sceu bien garder par le bon exe.mple de mon cousin de Nemours, el de, mes arnez et. feaux aussi cousiu.s le Dite et Chevalier d’Aurrfale. Sat. Min., Harangue de M. te Lieutenant (p.. 78). Par analogie, on trouve au.ssi a et non ai dans des formes où le radical est accentué. C’est surtout une licence de —versification. Or attendu que ces parolles aimes, Et que là gist le trésor de noz aines, Allons nous mettre ati pied de ceste Croix. CRETIN, à la Comtesse de Dampmartin (p. 260). Lors Cupido a.ppelle et a.cointe Lui enjoingnant que de pareille flamme 11 embrasast le CU eur de cfste dame… _.1`tinour respond Pardonne. moy, Pame. BucuEn, Poesies, 30, — Si quelque ennuy ne. ivient rame.ntevoir Le povre liumain d’invoquer Dieu, qui l’aine, En luy disant Homme, penses tu veoir Santé au corps, et paradis à Parae ? MA ROT rhantS tii(JerS, 7. Quand Noble Cueuîe qui d’or portoit une champ d’azur, luy ravyt une lame De son l’ornoys, pour la deseonfiture liplieulx approuver à Io belle qu’il a.me. Id., Vers inédi, Chant 23. De. ceste la, qu.e vostre cœur mieulx a.rne, Nori sans raison, c’est ma susdicte dame. J, BoucirET, Episires tamilieres du Traverseur, 15. Car les mauvais jamais gens de bien n’allient, Par faulx rappors, si peuvent, les diffa.ment. ID, , ib., 41. C’est un amour par lequel mieulx on arne Perdre ses biens, son corps, aussi son ame Que d’offenser Jesus le. bien amé. ib.., 90. Aymer devez ce que le seigneur ame, Et ne devez contredire à la da.me. In., Epistres morales du Tra, perieeur„ 1L —-Et que servyroi ge, ma da.me, Synon —vous ? Vous estes tant belle. Sça.vés vous pas que je vous ame ? Moral à cinq personnages, dans le Théâtre’mystique, p. 199. Regarde, Dame, Combien puissant. est ce Roy ià qui t’aine, Et qui te Feuil consoler corps et. arne. MARG. DE NAV, , lea Marguerites, Comed. du Desert (I I, 201). Unissant le Rien qu’il. ame En, son Tout divinement, L’espouse se perd et pasme En son Tout joyeusement. EAD., ib,. Chansons spirituelles (111, 139), A [’mer (subst.). Certes, un tel aymer, C’est Decialus voletant sur la mer. Marot, Temple de Doubles lévres corarines, Vous par mon ardent armer Peustes mon ame enferrrier. BiliFs Amours’de Meline, L. II I, 58), Lors pa.r un ardant aimer Defermer Je sens ta. bouche su-Grec. P. DE Comai, Œuv. poel., p. 101. Alnçois. Avant.. Le jeudy matin se leva Je due de Savoye, et, après soy estre mis en ordre., voulut..aller trouver le roy; mais ainçoif4 son parlement arrivèrent à son logis lesditz seigneurs d2 Ligny et d’Avennes. SERV1TE un, Hist. de Bayart, cl. 5.. Auparavant. Pa_rquoy, Minos, ga.rdie que tu ne vilenies Devant. le mien son honneur preferer. — Entens ainçoys ce que veulx proferer, Juge Minos. Marot, Jugement de Minos. Ainçois que, ainois que de. Avant de. Seigner il vous fauldra, ainçoys Que de prandre autre médecine. D E NAN’.5 le « Uruk(L. de h.. et fit, 1V, 22). Rien n’est ratifié, en tant qu’il touche la re.publicque, qu’il rie soit premierement disputé par trois jours a la court, ainçois que estre deeerné. J. BLOND, trad, de Tir, Monus, d’Utopie, L. II, 40 ro, —-