plusieurs sortes de viandes, desquelles le cuisinier de Philon exerçant une art toute contraire à celie de son maistre. nous a empoisonnez. Id.. Propos de Table. IV, 1 — La guerre… La fiere ignorance awthorise, Les bonnes arts defavorise> Manques du loyer merité. Baïf, Mimes, L. I CV, 33). — Cette tant celebree art de deviner des Toscans na.squit a.insin. MoNTAIGNE.. I. 11 (I, 54). — Non en rneclecine seulement, niais en plusieurs arts plus certaines, la fortuné y a bonne part. Id., I, 23 (I, 150), — On luy eut faict donner le rouet en Sparte, de faire profession d’un’art piperesse et rnensongere. Id., I, 51 (I, 117). — La plus part des arts, les bestes nous les ont apprises. In. II, 12 (II, 184). — Platon interdit les arts de mener les poings, introduittes par Amycus et Epeius… par ce qu’elles ont autre but que de rendre la jeunesse apte au service bellique.. Id., 11, 27 (III, 110), — Ces arts… sont… laides et vilaines. CH A [I Hopi, Sage. 111, 14. — Quelques hommes de sça-voir, auxquels j’ay communiqué le livre, ne trouvent pas que l’art ait esté assez celee. AUEOGNÉJ Lettres de piété ou de théol.., 15 (I, UO). Artaieon, y. Artison. Arte. — Arte par tout le mal qui fasche En toi mesme tant sois-tu lasche, Tu vois, tu cognois, qui le sens, Baïf, Mimes, L. Il.(V, 117).— Marty. Laveaux propose de lire arde, regarde. V. A garder. Artel : peur, y. Arrestebœui. Artebois. Emmanchement de lit formant gradin en saillie sur les parois isolées du mur, Voy. Atibeis xi (Gay, Gloss. archéol.). — Ting pavillon à l’impériale, de tale de Hollande, garny d’ou-vraige blanc et rouge, 3 grands rideaux, les sou-ba_ssernens, 4 quenouilles garny de mesmes ou.-vraiges, 3 artebois, la garniture du chevet de mesme toile et rnesme ouvrage. Inv. de Catherine de Medieis (Gay). Artel, Orteil. — La belle en courant marcha de son pied nud et. tendre sur la queue d’un aspic… lequel_ la piqua dune dent, au bout de larteil du pied. LENLAIRE BELCES, Muer., II, 9. — Elle advisa de faire pendre un filet hors de la fe-nestre de la chambre… et… le lier au gros orteil du pied. LE MAÇON, trad, de BOCCACE, Déeamé-l’en, VIL 8. — Henriet (commençant au filet qu’il avoit trouvé lié au gros arteil du pied de madame Simonne…) leur conta tout. Id., ib. — Depuis les arteils jusques aux cheveux. Le L ; VEAU, trad. d’ApuLÉE, III, 5. —Je m’en voy sans faire bruit, marchant. sus le bout de mes arteils. F. BRET1N, trad. de L uciEN. Devis des Dieux, 11. — Lors ayant deffait les liens ou la pucelle estoit detenue, la print par souz les braz, et luy a.yda à descendre sus le bout des arteils du haut de la glissante roche, ID., ib., Devis marins, ltk. — Ils cheminent à peine et ne vont que sus leurs arteils, comme s’ils aliolent par sus des espines, Id., ib1, Devis des mors, 27 — Quelqu’un estant blessé au gros arteil du pied. Id., ib., Comment i faut escrire une his toire, 20. — Ores qu’il se dressast encores sur le bout de ses arteils. la.> ib., Sur ies images, 13. — Ledit Geant… se haussait sur les pieds si advan-tagensement qu’il n’a.puyoit sur la roue que du bout des orteils. Sa. Men., Tableaux de l’Escalier de k Salle des Estats, p, 288. — L’aune est en l’homme et en toutes les parties de l’homme, jusques aux doigts et arteils et toutesfois /es doigts et arteils ne sont pas hommes, mais parties seulement. C if A BRON, te, , S’Trais Veniez, III, 13i Adv. — Ceux-ey se distinguent par le pied, lequel à aucuns est avec doigts et arteils.. Id., Dis cours Chrestiens„ II, 12. — Pelcon lui tirant le soulier pour le faire chauffer, lui tasta, une verrue si grande qu’elle setnbloit uii sixiesrne orteil. Au ni Grd, Hist. Univ., XV, 1’). On trouve aussi artueil (ou annal), artoil. — LVEthiopien.„ alloit jetant les yeux lierement et felonnement çà et rà, tout à l’entour de luy, marchant sur le bout des artueilz. AmyotI Hist L. X, 120 r°. — Il la paursuyvoit, courant. sur le bout des artueilz, pour mieux contre faire les pied de chevre de Pan. In., Daphnis et Chloé, L. H, 40 ro. — A l’entour du sang… il s’assembla une multitude grande de fourmis, qui emporterent petit à petit. ce qui en estott figé’, et en enduirent le gros artueil du pied de Cimon_ Id., rinWni, 18. — [La Fortune] est ja tout icy pres, non qu’elle se so-ubleve a-vecques de’clercs des, ny qu’elle ait le bout des arteuiis sur une boule_ Ili., Fortune d-es &mains, 4. — Le gros ar tcuil du pied. lu., Opinions des _Philosophes., V. 17. Adornbezeth, l’un des enfuis d’Israël, eut le bout des doigts et des artueils couppez. THEvrr, Cosmogr, VI> 10> — Le voyant compter par les dix doigts de ses deux mains, et. dix artueils de ses deux pieds. Id., ib., XXI, S. — Les Artueils des pieds plus longs que des mains, CHARRON, Sa gesse, I, 4. —Il nourrit tendrement toutes les parties de son corps, jusques à un petit artoil des pieds. CALV IN, Serm. sur l’Epitre aux Ephesiens, 41 (LI, F)65). Artuell d’un coq. — Les Lords qui font pour eux [deux coqs] une gageure grande, Contemplent, partisans que l’un ou l’autre estende Son enn.erny par terre, et qu’orgueilleux, foulant Sa croupiere au poil d’or d’un artueil tout sanglant… II chante, triomphant., sa victoire nouvelle.. Du BARTAS, 20 Semaine, lite four, les Trophees (p. 356j. Artemon. Artimon, — Le pilot… feist cane les Boulingnes,.. descendre le grand Artenion. B E LAISi IV, 18_ Eusmes vent en pouppe et fut levé nostre grand arternon, lD>, V, 9. — Levant le grand artemon, et à droilte calarnite du Boussole dressant le gouvernail, rompit, moyennant un rude’Golo survenant, le turbillon susdict. Io., V, 17. — Nul feu jamais-mourant dans Pen-traille des monts. Nul vent tousjours 8ou11ari1. parrny les Artemons, N’ard ou agite plus que nia peine invincible. NUYSEMENT, œuv+ Poet„5 ro. — Pou.rquoy te fut le vent si propre et gracieux, Enflant tes artimons pour singler en ces lieux ? fn.., ib„ 80 vo. Arter, v. Arrester, Artere. Artere aspre. Trachée artère, — [Qua-resmeprenant al l’aspre altere comme un gouet, Rabelais, [V, 30. — A fin que comme une scEu-pape elle [la luette] bouchast et seellast le conduit du sifilet et artere aspre, de peur qu’en avallant il ne tornbast aucune partie du boira ou du manger sur ; e poulmon. Amyot,’Propos de Ilable2, VII, 1. — Quand on boit et mange elle [hi luette] es-touppe Partere aspre et canal des poulmons. Id., ib. — L’histoire ne souffre pas que rien de faux rnesle parmy elle, tant soit peu voire aussi peu que client les inedecins que l’aspre artere reçoit de ce que nous beuvons. F. BllE.TiN, tra.d. de Lu ClEN, Comment il faut escrime une histoire. 7. — L’humidité, remplissant à floc l’aspre arterie, Pestressit. CrioLlÉsEs, 4 Matinee, p. 149. Arterea spagitides. Artères du e, ou. — Luy coupant entierernent les venes jugulaires et arteres spagitides du col. Rabelais. I, 44, Artere (masculin). — Or achevés ma vie et nies cruelles pe.infi..s, Vous, a.rteres bouillans couppés.
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ARTAISON
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