officiers-généraux étaient employés. Dans ces occasions le plus ancien chef d’escadre portait le pavillon de Contre-Amiral qui était blanc, de figure carrée, et qui s’arborait à l’artimon.
Contre-appaumée, ées, adject., se dit des mains ouvertes, et montrant le dos, contre leur représentation ordinaire, qui est de montrer la paume. Les exemples de cette figure sont rares en armoiries, si ce n’est dans la Foi, où il y a toujours une main Contre-appaumée, ce qui ne s’exprime pas.
Contre-bande, subst. fém. Nom impropre que quelques auteurs ont donné à la Barre, parce qu’elle est posée dans le sens opposé de la Bande.
Contre-bandé, adject., se dit d’un écu taillé d’un trait, chaque division chargée de quatre, de six ou huit demi-bandes de deux émaux alternés, opposés les uns aux autres. On observe que dans l’énumération des pièces, deux de ces demi-bandes opposées comptent pour une. Cette observation est applicable au contre-barré ; au contre-chevronné, au contre-fascé, au contre-palé, etc., etc.
Lorsque le contre-bandé a plus ou moins de six pièces, il faut en exprimer le nombre en blasonnant ; il ne peut y en avoir moins de quatre ni plus de huit : s’il y en avait dix ou davantage, on se servirait du terme contre-coticé.
Contre-barré, adject., se dit de l’écu tranché d’un trait, dans les mêmes dimensions que le contre-bandé.
Contre-bretessé, ée, adject., se dit du pal, du sautoir, du chevron, de la fasce, de la croix, de la bande, et qui ont des créneaux des deux côtés, opposés les uns aux autres, c’est-à-dire les créneaux d’un côté, posés vis-à-vis les merlons ou pleins du côté opposé.
Contre-chevronné, ée, adject., se dit d’un écu