parti d’un trait et chevronné de quatre, de six ou de huit pièces, de deux émaux alternés opposés les uns aux autres. Il y a aussi des doubles Contre-chevronnés : c’est lorsque l’écu est parti de trois trails ; ce qui forme un double rang de chevrons l’un à côté de l’autre. On l’exprime en blasonnant, en désignant le nombre de traits. On exprime le nombre de chevrons du Contre-chevronné simple, lorsqu’il y en a plus ou moins de six, et du Contre-chevronné double, quand il y en a plus ou moins de douze.
Contre-componée, adject. fém., se dit d’une bordure componée, lorsque le champ de l’écu est chargé de plusieurs fasces, et que les deux émaux de ce champ, semblables aux deux émaux de la bordure, se trouvent opposés à dextre et à sénestre. S’il y avait quelque différence entre les émaux de l’un ou de l’autre, la bordure serait dite simplement componée.
Contre-coticé, adject., division de l’écu dans les mêmes dimensions que le contre-bandé et le contre-barré. Le Contre-coticé est ordinairement de dix pièces ; on en exprime le nombre lorsqu’il y en a davantage. Les exemples de cette figure sont très-rares.
Contredit, subst. masc. L’usage des Contredits est fort ancien, puisque l’ordonnance de François Ier, de l’an 1539, enjoint la communication des productions pour les contredire.
Le terme de Contredit est quelquefois pris pour opposition, par exemple, en la coutume d’Artois, art. 23, il est parlé de l’opposition ou Contredit que l’héritier pouvait former à la saisie féodale.
Autrefois en Bretagne le terme de Contredit signifiait aussi appel de la sentence d’un juge inférieur devant le juge supérieur.