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L’aigle éployée et Couronnée doit avoir une couronne sur chacune de ses deux têtes ; s’il n’y en avait qu’une sur les deux, il faudrait l’exprimer en blasonnant.
Dibart de la Villetanet, en Bretagne : d’argent, à trois têtes de maure de sable, tortillées et couronnées à l’antique, du champ.
Portail de Fresneau, en l’Isle de France : d’azur, semé de fleurs de lys d’or ; à la vache d’argent, accornée, onglée, colletée et couronnée de gueules, brochante.
de Charlus de la Borde, en Limosin : d’azur, au lion d’or, couronné d’argent.
de Dreuille, en Bourbonuais : d’azur, au lion d’or, lampassé, armé et couronné de gueules.
du Larges, en Bretagne : d’argent, au lion de sinople, lampassé, armé et couronné de gueules.
de la Couldre de la Bretonnière, en l’Isle de France : d’or, à l’aigle au vol abaissé de sable, becquée, membrée et couronnée de gueules.
Durand de Littelot, de Gaillon, en Normandie : de sable, à l’aigle éployée, au vol abaissé d’or, couronnée d’une couronne du même.
de Chivré de la Barre, en la même province : d’argent, au lion de sable, lampassé et armé de gueules, couronné d’or.
de Signier de Piozin, en Provence : de gueules, à six têtes d’aigle arrachées d’argent, couronnées d’or.
du Gué de Bagnols, en Brie : d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois étoiles, la dernière couronnée, le tout du même.
Couronnes, subst. fém. plur., marques de dignité sur les écus d’armoiries.
La Couronne du roi est un cercle de huit fleurs de lys, formé d’autant de demi-cercles qui soutiènent une double fleur de lys.
La Couronne du dauphin est un cercle de huit fleurs de lys, fermé de quatre dauphins en demi cercles, dont les queues soutiènent une double fleur de lys. Ce n’est que depuis le règne de Louis XIV qu’ils la portent fermée.
La Couronne des enfants de France est un cercle surmonté de huit fleurs de lys : la Couronne des princes du sang est semblable.
