FRU
Fruit, subst. masc., meuble de l’écu. Les Fruits dans l’écu, sont le symbole de la fécondité.
Limojon de Jonquierettes, au comtat Venaissin : d’azur, à trois citrons d’or.
de Ruyne, en Dauphiné : d’or, à trois mûres d’azur.
de Pérussis de Barles, en Provence : d’azur, à trois poires d’or.
Hébert du Breuil, en Normandie : de gueules, à trois pommes d’or.
de Favier de Bains, du Boulay, en Picardie : de gueules, à trois concombres d’argent.
de Brehier, en Bretagne : d’argent, à trois olives de sinople.
Bauquet de Grandval, en Normandie : d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois oranges du même, tigées et feuillées de sinople.
Fruité, ée, se dit du chêne, du pin, et de tout arbre chargé de fruit, lorsqu’il est d’émail différent.
Quelques auteurs se sont servi des termes englanté, englandé et glandé, pour le chêne, dans la même signification, mais ces termes ne sont plus d’usage.
du Mas de Soustre, en Vivarais : d’argent, au chêne de sinople, fruité d’or.
David de Kergol, en Bretagne : d'argent, au pin de sinople, fruité d’or.
Rousselet de Châteaurenaud en Blaisois : d’or, au poirier de sinople, fruité du champ.
de Guibert de la Rostide, en Languedoc : d’azur, au gui de chêne d’or, fruité d’argent, et accompagné de trois étoiles du second émail.
Pingré de Guimicourt, en Picardie : d’argent au pin de sinople, fruité de gueules, et sommé d’une grive de sable.
Fruiterie du roi. La charge de chef ordinaire de la Fruiterie du Roi fut créée par lettres données à Saint-Germain-en-Laye, le 8 février 1670. Il avait sous ses ordres douze autres chefs et deux aides de Fruiterie. Le premier aide devait faire venir de Provence, au 1er janvier, les fruits du pays pour la maison du Roi ; il fournissait en outre, vers la fin du Carême, les palmes pour le jour des Rameaux ; la charge du second aide dépendait du Roi, et celui qui la possédait en faisait le serment ordinaire entre les mains du grand-maître ; son unique fonc-
