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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/462

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Grands Officiers de la Couronne

» loyal chancelier de France, duquel vous tenez le lien » peut et doit faire pour son devoir en la qualité de sa » charge. Et ainsi vous le promettez et jurez. »

Le GARDE DES. SCEAUX prêtait serment entre les mains du roi. Ses provisions lui donnaient le titre de chevalier ; elles étaient enregistrées au parlement, au conseil, en la chambre des comptes, et en la cour des aides.

Son habillement est le même que celui du chancelier ; et au Te Deum, il avait un siége de la même forme que celui du chancelier, mais placé à la gauche. Il portait tou- jours sur lui la clef du sceau.

Il a au-dessus de ses armes le mortier à double galon, semblable à celui du chancelier ; derrière ses arines le manteau et deux masses passées en sautoir, en signe de celles que les huissiers de la chancellerie portent devant lui dans les cérémonies.

Lorsqu’il allait par la ville ou en voyage, il était fou- jours accompagné d’un lieutenant de la prevôté de l’hôtel, qu’on appelait le lieutenant du sceau et de deux hoc- quetons ou gardes de la prévôté de l’hôtel : qui avaient des charges particulières attachées à la garde du sceau.

Il siége au conseil du roi immédiatement après le chan- celier.

C’est lui qui reçoit le serment des gouverneurs parti- culiers de toutes les villes du royaume.

C’est lui qui accorde toutes les lettres de pardon, ré- mission, abolition, commutation de peine, érection en mar- quisat, comté, baronnie, et autres grâces dépendantes du sceau.

S. Exc. monseigneur Barbé — Marbois, est Garde des SCEAUX de France, et ministre et secrétaire d’état.

Il porte pour ornements extérieurs de son écu ; une figure de reine pour cimier, qui représente la France, tenant de la main droite le sceptre, et de la gauche les grands sceaux du royaume ; derrière l’écu, sont passées deux masses d’argent vermeil doré, en sautoir.

MARÉCHAL DE FRANCE ; la dignité de MARÉCHAL DE FRANCE n’a pas eu dans son origine le même lustre qu’elle a eu dans la suite, et le nom de MARÉCHAL qui se trouve dans la loi des Allemands, titre 79, chap. 4 ; dans celle des Bajoarres ou de Bavière, titre 3, chap. 3 ; dans un capi- tulaire de Charles le Chauve, de l’année 853, article 13