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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/484

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Grands Officiers de la Couronne

de fleurs de lys d’or, les boucles du ceinturon ou baudrier aussi d’or.

Après le GRAND ÉCUYER, il y avait une charge d’écuyer commandant, qui fut supprimée à la mort du comte de Saint-Maur, par lettres-patentes du mois de janvier 1761 ; et par édit du mois de septembre 1772, registré au parle- ment le 31 mars 1773, sa majesté créa une charge de pre- mier écuyer en la grande écurie, dont elle se réserva la nomination.

Ce premier écuyer prêtait serment entre les mains du GRAND ÉCUYER, et faisait auprès de sa majesté le même service à cheval que le GRAND ÉCUYER, lorsqu’il était ab- sent ; il donnait l’ordre du service à la grande écurie, lors- qu’il l’avait reçu de sa majesté, de même manière que Paurait fait le GRAND ÉCUYER, et lorsque le premier écuyer suivait sa majesté à l’armée, il était accompagné d’un page, suivant l’ancien usage.

Ecuyer commandant les écuries, M. le marquis de Vernon.

Ecuyers cavalcadours, M. le marquis de Cubières, M. le comte de Saint-Pol, M. N…., M. le baron Bougars, M. le chevalier de Rivière.

Ecuyers de manège, M. le vicomte d’Abzac, M. le chevalier d’Abzac, chefs ; M. le comte du Mas de Gour- sac, M. le comte Charette de Bois-Foucaud, ordinaires.

ECUYERS DE MAIN DU ROI. Lorsqu’il se faisait quelque dé- tachement de la petite écurie, c’était le premier écuyer qui présentait au roi l’écuyer ordinaire de sa majesté, ou l’un de ses écuyers de quartier, pour être commandant de ce détachement durant le voyage. C’est ainsi que le pre- mier écuyer en usa l’an 1679, lorsqu’il fallut faire accom — pagner la reine d’Espagne ; de même, en 1680, pour aller recevoir sur la frontière madame la Danphine ; en 1684, pour servir madame la duchesse de Savoie ; en 1696, pour servir madame la duchesse de Bourgogne. Cet écuyer, dans toutes ces occasions, a commandé le détachement de la petite écurie, consistant en six pages, nombre de che- vaux de selle et de carrosse, et des gens qui ont accou- tumé d’en avoir soin.

En 1700, pour aller conduire Philippe V, roi d’Espagne, et messeigneurs les dues de Bourgogne et de Berry, qui