Aller au contenu

Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/535

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
IMP―IND

IMPRIMERIE ROYALE, et Garde des poinçons, matrices, caractères, planches gravées, presses, et autres ustensiles servant aux impressions.

IMPRIMEUR DU ROI. L’IMPRIMEUR DU ROI, préposé à la conduite de l’imprimerie du cabinet de Sa Majesté, jouissait, par déclaration du 1er janvier 1719, de tous les priviléges des autres commensaux de la maison du Roi. Quant aux Imprimeurs-libraires ordinaires du Roi, ils avaient été créés par une déclaration de Louis XIII, du 22 février 1620, pour imprimer les édits, ordonnances, réglemens, déclarations, arrêts, etc. et généralement tout ce qui concernait et avait rapport au service de Sa. Majesté. Ils furent maintenus par plusieurs arrêts consé- cutifs.

INCENDIÉ, ÉE, adject., se dit d’un château, d’une tour, d’un édifice ou bâtiment quelconque qui paraît se consumer au milieu des flammes.

GREGY DE SAINT-ANDRÉ, en Lorraine : d’or, à la tour carrée de sable, incendiée de gueules, ouverte et ajourée d’argent, fortifiée d’une courtine et de deux demi-bastions de sinople, et d’un marais d’azur, enclos d’une contrescarpe d’argent.

INDEMNITÉ, subst. fém., droit qui était dû au sei- gneur par les gens de main-morte qui acquéraient des héritages dans sa mouvance, pour le dédommager de ce que ces héritages étaient pour ainsi dire hors du com- merce attendu que les de main-morte cherchaient rarement à aliéner, et qu’ils ne le pouvaient faire que dif- ficilement, à cause des formalités nécessaires pour de telles aliénations ; au moyen de quoi le seigneur était privé du droit qu’il recevait à chaque mutation, et autres droits annuels qu’il pouvait avoir si les héritages n’étaient pas possédés par des gens de main-morte.

Le seigneur avait néanmoins toujours un droit de relief, à chaque mutation d’homme vivant et mourant.

INDIRE, subst. masc., ou DROIT D’INDIRE AUX QUATRE CAS, était un privilége qui appartenait à certains sei- gneurs, de doubler leurs rentes et le revenu de leurs terres, en quatre cas différens, lesquels, suivant la cou- tume de Bourgogne, étaient le voyage d’outre-mer, le