les G. d’un personnage ou d’une foule désolée.
Gemshorn. Voy. Cor de chamois.
Générale, n. f. Batterie de tambour qui sert à donner l’alarme et à transmettre l’ordre de rassemblement. Son rythme, dans l’armée française, est réglé en 6 mesures trois fois répétées :
Genouillère, n. f. 1. Courroie attachée aux genoux de l’exécutant et mettant en mouvement à volonté les mécanismes particuliers de chaque jeu, dans les clavecins à tambourin, etc. construits au xviie s. Pascal Taskin, vers 1768, remplaçait dans ses instruments les G. par des tirants à pédales. || 2. Organes en forme de petits volets, mettant en action dans les harmoniums le grand jeu, l’expression, etc., et que l’exécutant fait mouvoir avec le genou.
Genre, n. m. L’antiquité classait en trois G. les types de gammes d’après lesquels pouvait se constituer une mélodie. Ces 3 G. dits diatonique, chromatique et enharmonique, régissent toujours la théorie musicale, mais la pratique de l’art les mélange et les confond de plus en plus intimement, et leur surajoute des G. composites, issus des gammes dissidentes et exotiques. (Voy. Chromatique, Diatonique, Enharmonique et Gamme.)
Ges, nom allemand du sol bémol.
Gigue, n. f. 1. Instrument
à cordes, à archet, usité au
moyen âge et formant, auprès
du rebec,
le plus petit modèle de la
famille des vièles.
Gigue.
Son
nom lat. Giga,
s’est maintenu
en all. sous la
forme Geige,
comme l’une
des dénominations
du violon.
La caisse,
à fond bombé,
sans éclisse, se
prolongeait en
s’amincissant
jusqu’au cheviller.
La table,
percée d’une ou
de deux ouïes
était recouverte, du côté du
manche, par la touche. Ses
cordes étaient ordinairement
au nombre de trois,
quelquefois quatre. On ne
connaît plus cet instrument que par les
représentations figurées qu’en ont laissées
les peintres et les enlumineurs.
|| 2. Danse populaire en Irlande dès
la première moitié du xvie s. Elle
tirait vraisemblablement son nom,
Jig ou Jigg, de l’instrument qui servait
à en guider les pas. Introduite en
Angleterre et en Écosse
sous le règne d’Élisabeth,
elle y obtint une grande
vogue et pénétra du répertoire
des bals dans celui de la musique
de chambre. Son apparition sur le
continent semble dater du séjour que
firent les souverains anglais à la cour
de Louis xiv. Un air resté populaire
dans la Grande-Bretagne, intitulé
the King’s Jig, publié sous Charles ii
et utilisé depuis comme timbre de
chansons, fait supposer que ce monarque
l’a dansée. Le livre de pièces
intitulé La Guitare royale, que Francisque
Corbet dédia à Louis xiv
en 1669, mais dont les planches
avaient été gravées en Angleterre,
renferme plusieurs G. Dès l’année
suivante, Chambonnières place une G.
en canon dans ses Pièces pour le
clavecin. En s’emparant de cette danse
populaire, les musiciens ne s’astreignirent
plus à en observer le rythme
spécial, qui se mesurait généralement
à 9/8, avec anacrouse d’une croche, et usage
fréquent du point pour accentuer
le premier triolet de chaque mesure.