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chaldéen. Esdras, chef de la nation juive, ayant eu la permission de ramener le peuple à Jérusalem, y fit écrire tous les livres en caractères chaldéens, qui ont pris le nom d’hébreux.

Le Rabbinique ou Cursive Hébraïque sert pour l’écriture courante des juifs.

L’Hébreu ancien est tiré de vieux marbres de la terre sainte.

L’alphabet d’Abraham est composé d’un caractère chaldaïque que les rabbins attribuent à ce patriarche.

L’alphabet de Moyse est composé du phénicien, et attribué à ce législateur.

L’alphabet de Salomon est également attribué à ce prince.

Le Chaldaïque ou Hébreu ancien, que l’on croit être du temps de Moyse, est celui dont les autres alphabets sont dérivés.

Le Phénicien antique est un caractère de première origine. Il a pris le nom de différentes nations qui s’en sont servies, comme samaritain, africain, judaïque, etc.

Les variétés que chaque nation a introduites dans la figure des lettres les ont souvent rendues méconnaissables en général ; mais en particulier elles sont devenues la source des nouveaux alphabets.

Il eût été bien à souhaiter que l’on eût pu ajouter à cette notice des différens alphabets tirés de Fournier, les figures de chaque caractère dont il a enrichi son Manuel typographique ; mais comme il est impossible de se procurer de tels caractères, et qu’il en coûterait trop pour les faire graver, nous renvoyons à l’ouvrage même de Fournier, ainsi qu’à ceux que nous avons designés dans une note à l’article Langues.

AMARASINHA. Livre classique des brames de la plus haute antiquité. Ce vocabulaire de la langue sanscret con-