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CHAMPAGNE.

d’Avoise, Pcschcseul et la Perrine au Jw ou an Joe ; de Bazouges, de Lésigné, de S.-Léonard-de-Durial du BaiUeul, de Vion, de Souldé et du royaume Roullé, qui leur donne droit de battre monnaye maille, d’Hierré en lasse ; de rDureil et du Breil ; de Bonne-Fontaine et de la Boche-Simon, en Vilaines-sous-Malicorne ; etc., ^.posséder des droits féodaux de chasse, de prenage, d aubaines et daubainage sur les terres et forêts des baronmes de Longaunai, Sablé, Château-du-Loir et Baugé.

Les alliances de celte maison de Champagne, avec celles de Crénon, de Laval, de Tucé, de Beaumanoir-Lavardin, de Bois— Dauphin, etc., etc., mirent dans celle famille un grand nombre de seigneuries du Maine, outre celles dejadelignées, comme Vallon et Bérus, Crénon et Maigne, Neuvilette, la Chapelle— Rainsoin, etc. Philippine de Champagne, dernier rejeton de la ligne masculine de cette maison, épousa, en 1781, messire Gilbert du Puy-du-Fou baron du Puy-du-Fou des dauphins d’Auvergne de Combronde, qui prit le nom de Champagne, que ses descendans continuèrent déporter. — La baronnie de Parce relevait du comte de Durtal. La seigneurie de Pescheseul, quoiquW à la baronnie de Parce, Lit, avec ses dépendances, un franc-alleu noble du comte du Maine, et relevait par conséquent des comtes de cette province et en dernier lieu du roi. — En « 4o4 et i^, Jean, seigneur de Champaigne, ( comme on écrivait alors), fait aveu pour la terre seigneuriale de Lésine, alias Lesigne, et le fief de S.-Léonard, près de Durestal ; et de i4bo a 1602, Pierre de Champaigne, seigneur dudit lieu, rend plusieurs aveux pour les mêmes possessions. Noms féodaux, p. iôl,.

Nous entrerons dans des détails plus précis sur cette famille, qui offre un certain nombre de personnages remarquables, aux articles parcé et pescheseul ; et nous subdiviserons celui que nous traitons présentement, en deux paragraphes, de deux seigneuries qui ont pris le nom de Champagne, des membres de cette famille à qui elles ont appartenu.

A. champagne de la suze.

La châtellenie de la Suze, après avoir eu des seigneurs de son nom dès le commencement du n. e siècle, passa dans plusieurs maisons nobles du Maine, de l’Anjou, etc., avec Fa terre de Louplande. En i566, elle se trouvait entre les mains de Nicolas de Champagne, en faveur de qui elle fut érigée en comté, par Charles IX Ce comte se composait des baronnies et châtellenies de la Suze Louplande, Coulans, Brouassin, S.-Pierre-des-Bois et Ferce, en parlie ; Longaunai et Mézières, par engagement seulement ; le Ple-