Page:Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, Tome I - Julien Remy Pesche.djvu/890

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
386
CHATELIERS

dernière châtellenie était venue dans sa famille, par le mariage en i37o, de Marie, fille unique de Guillaume Becquet, ’avec Jacques de Maridort. (V. Part, artiiuisière). jr n ! 665 et 1669, René de Maillé, chevalier, seigneur de Bénehard, capitaine des chasses du comte du Maine, rend aveu pour la terre et seigneurie de Chasleau-Sénéchal et droit de chasse dans la forêt de Longaulnay ; et en 1667 et 1670, René du Grenier, chevalier, baron d’Olleron, à cause d’Anne de Maillé, sa femme, rend aussi aveu pour la même terre, ensemble les seigneuries des paroisses de Verron et de S.-Germain (du Val). On peut remarquer qu’il existe un double enchevêtrement entre ces aveux, rendus par le beau-père et le gendre, de 1667 à 1670. Cette famille possédait cette terre par le mariage de Henri de Maillé, marquis de Bénehart, avec Françoise de la Barre, dame des Haies, de Château-Sénéchal, etc. La châlellenie de Ligron relevait de celle-ci, suivant un document qui nous a été communiqué.

En 1709, Michel Chainiliart, ministre-d’état, ayant acheté des héritiers le Haguais, la terre de Courcelle et de Longaulnai, y joignit, en 1711, par l’acquisition qu’il en fit de M. de Montboissier de Canillac, la châtellenie de Château-Sénéchal et les seigneuries de S.— Germain-du-Val et de Verron ; et, en 1718, celle de la Suze et plusieurs autres, qui furent érigées en comté sous ce dernier nom, par lettrespatentes du mois de mai 1780.

Sous le rapport ecclésiastique, Châleau-Sénéchal était un prieuré, espèce de succursale de Clermont, à la présentation de l’abbé de la Couture du Mans. Il y existait une église, que desservait un prêtre nommé par le prieur.

Ce hameau, où se trouve une auberge, couchée ordinaire des bœufs du Poitou qui suivent cette route et sont conduits à Paris, est le lieu de résidence d’une brigade de gendarmerie à pied, Il y existe un puits dont l’eau passe pour être sulfureuse : cette eau n’a point été analysée de manière à en bien connaître les principes et les propriétés.

CHATEAUX-L’HERMITAGE, CHATEAUX-EN-L’HERMITAGE ; voir plus haut, chateau-l’hermitage.

CHATELIERS. En 1484, Gui de Laval XV, qui avait épousé Catherine, fille de Jean duc d’Alençon et de Charlotte d’Arragon, donna i5 arpens de bois de la forêt de Perseigne, aux religieux Minimes ou de S.-Vincent-de-Paule, venus depuis peu en France ; ils y fondèrent l’hermitage des Châteliers, dans le lieu où depuis un nouveau château fut bâti, qui prit le nom de Neufcbâlel. (V, ce mot). Le nom