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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

Herbivores en troupeaux.

Habits malsains et contraires à nature.

La jeune fille poursuit un papillon, le jeune garçon gravit sur un arbre.

L’homme sans physionomie n’est rien. Celui qui a l’air d’un homme de bien l’est peut-être. Celui qui a l’air vil ou méchant l’est toujours.

L’homme d’esprit peut avoir l’air d’un sot ; un sot n’a jamais l’air d’un homme d’esprit.

L’écoulement périodique est une sécrétion-excrétion.

Il n’est pas nécessaire que ce qu’on appelle le germe ressemble à l’animal, c’est un point de conformation donné dont le développement produit un tel animal.

Les cornus en naissant n’ont point de cornes ; elles viennent nécessairement avec le temps, et ainsi de toutes les autres parties et organes qui les ont précédées ; ainsi des poils, de la barbe ; ainsi des testicules ; ainsi du fluide séminal.

Le renne, dont la femelle a des cornes, en reprend, malgré la castration.

Le bœuf ne perd jamais ses cornes, elles font partie de lui.

Animal ; forme déterminée par causes intérieures et extérieures qui, diverses, doivent produire des animaux divers.

Gestation d’autant plus courte que les ventrées sont plus considérables.

A quoi servent les phalanges au pied fourchu du pourceau ?

A quoi servent les mamelles au mâle ?

Amour en l’homme, constant, parce que ses besoins sont en toute saison également satisfaits. Il n’en est pas ainsi des animaux ; leur amour succède toujours au temps où ils ont surabondé en nourriture. L’extrême agitation des oiseaux est la cause de l’exception.

Les animaux vigoureux font plus de mâles que de femelles ; sans quoi, grand inconvénient.

sensibilité.

Qualité propre à l’animal qui l’avertit des rapports qui sont entre lui et tout ce qui l’environne.

Mais toutes les parties de l’animal n’ont pas cette qualité. Il n’y a que les nerfs qui l’aient par eux-mêmes.