Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, IX.djvu/352

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
342
ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

La pie-mère tapisse la partie interne de la sclérotique en se séparant du nerf.

La substance médullaire de la partie interne du nerf dépouillée, continue au cerveau, mais séparée par des cloisons cellulaires, se réunit en une papille conique, blanche, aplatie, pénètre par les trous du cercle blanc de la choroïde, s’épanouit et forme la rétine, membrane la plus interne de l’œil.

La sclérotique est percée à sa partie antérieure d’un trou orbiculaire.

Autour de ce trou est attachée une partie plus convexe, transparente, formée de plusieurs lames, sensible, presque circulaire. C’est la cornée, passage de la lumière au fond de l’œil.

La conjonctive s’éloigne des paupières à la partie antérieure la plus plane de la sclérotique et devient la cornée.

La conjonctive est unie avec la sclérotique.

La choroïde commence par un cercle blanc percé de plusieurs trous et terminant la substance du nerf optique à l’endroit où la rétine et son artère centrale l’abandonnent. Devenant de là de plus en plus concentrique, elle s’épanouit entre la sclérotique, et parvenue à l’origine de la cornée transparente, elle s’unit exactement avec la sclérotique.

Cette membrane, dont l’épanouissement tendait à faire une sphère, s’étend autour de la cornée, forme un cercle qu’on appelle pupille.

La partie antérieure de cet anneau se nomme iris.

La partie postérieure couverte de noir se nomme uvée.

Les humeurs soutiennent ces tuniques.

L’humeur vitrée touche à la rétine.

En devant du corps vitré et derrière l’uvée, le cristallin.

L’humeur aqueuse occupe l’espace triangulaire curviligne, entre l’uvée et le cristallin.

Chemin des rayons de la lumière dans l’œil. Traversent la cornée, se réfractent ; passent dans l’humeur aqueuse, convergent, mais un peu moins ; deviennent presque parallèles ; tombent sur le cristallin ; convergent beaucoup ; au sortir du cristallin continuent de converger dans l’humeur vitrée moins que dans le cristallin, mais plus qu’avant d’y entrer ; puis atteignent la rétine où l’image se peint, mais renversée, parce que les rayons des extrémités de l’objet se sont croisés.