Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, IX.djvu/393

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
383
ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

Les aliments ne sortent point de l’estomac que leur structure n’ait été changée en un sucmuqueux presque cendré, jaunâtre ; un peu solide et pulpeux. L’eau passe d’abord, ensuite le lait, puis les légumes, ensuite les chairs.

Les veines flottantes et ouvertes dans l’estomac absorbent une assez grande quantité de boissons.

Les aliments passent dans le duodénum, où ils rencontrent la bile et le suc pancréatique.

La mastication prépare les aliments à la digestion ; la salive hâte cette préparation. Les aliments mis en une espèce de bouillie sont portés vers le gosier.

Le larynx est porté en haut et en avant.

L’épiglotte rencontre la langue et s’incline. En s’inclinant elle ferme le larynx ; et les aliments passent sur elle tandis que les voiles du palais bouchent les narines.

Le pharynx serré comme par un sphincter accélère les aliments en s’élevant.

Les amygdales pressées rendent leur suc, et les aliments suivent l’œsophage, canal qui se rend à l’estomac.

Chemin des aliments. La bouche, le pharynx, l’œsophage qui passe à gauche de la trachée-artère, dans la poitrine, derrière le cœur, dans l’intervalle de l’une et l’autre plèvre, puis se coude insensiblement un peu à droite, puis à gauche, gagne l’orifice du diaphragme dans l’intervalle de l’expiration et de l’inspiration, puis la pression du diaphragme presse vers le pylore ou l’entrée de l’estomac, et ferme ce viscère si exactement que les vapeurs y sont retenues. Image de la machine de Papin.

Les vieillards ne devraient jamais cracher, mais avaler leur salive.

Elle ne rougit pas le suc d’héliotrope, l’homme étant sain. Elle est résorbée par de petites veines.

la bile.

Elle se verse dans le second pli du duodénum ; malgré la valvule du pylore, elle entre dans l’estomac.

On vomit les calculs du fiel.

le péritoine.

Membrane qui enveloppe les intestins, surtout les chylo-