Le polype n’est qu’un intestin vivant.
Dans l’holothurie, il y a intestin sans cœur.
L’intestin est la continuation de la poche de l’estomac.
Les intestins ont six fois la longueur du corps. On les distingue en grêles et en gros.
Les grêles sont le duodénum, le jéjunum, l’iléon et le côlon. Ils sont composés de quatre tuniques qui se succèdent et que trois couches du tissu cellulaire unissent : la musculeuse, la celluleuse, la nerveuse, la velue. Ils ont des valvules.
Le chyle se fait en six heures.
Les gros intestins sont le cœcum et le rectum.
Sphincter du rectum.
Réservoir de Pecquet[1].
Conduit jusqu’à la jugulaire.
Le canal connu sous ce nom commence où finit l’estomac et perd ce nom à l’intestin le plus gros.
Le duodénum, le jéjunum et l’iléon ne sont vraiment qu’un même canal sous trois noms.
Le duodénum tire son nom de sa longueur[2] ; il est lâche et ample ; sa position est déterminée.
Le reste des intestins grêles n’a aucune place fixe. Il est entouré du côlon.
La texture des intestins est assez semblable à celle de l’estomac ou de l’œsophage. La membrane intérieure est la veloutée ou couverte de houppes coniques. Cette membrane est percée de pores grands et petits répondant à des glandes simples.
Ils sont très-sensibles. Ils ont un mouvement appelé péristaltique qui pousse en bas les aliments.
La pulpe des aliments dissoute par le suc pancréatique, le suc intestinal mêlé à la bile, arrosée par le mucus et travaillée par l’air, devient écumeuse sans effervescence, sans acidité, peu épaisse, blanche au commencement du jéjunum, et toute muqueuse à la fin de l’iléon.