Mademoiselle, je ne vous conseille pas d’être de cette maussaderie, si vous voulez que je vous présente ailleurs.
Ah ! ciel ! Je suis prête à me trouver mal.
Bonjour, mon cher Hardouin… Qu’avez-vous ? Est-ce avec ce visage-là qu’on reçoit ses anciens amis ? Vous voilà tout déconcerté. Vous ne m’attendiez pas.
Pardonnez-moi, madame, je vous savais à Paris.
Et c’est moi qui vous préviens ?
Je suis accablé d’affaires.
Qu’est-ce que cet homme-là ? C’est notre postillon, je crois. L’ami, n’as-tu pas été mieux payé que tu ne nous as servies ? Parle, que veux-tu ? Un petit écu de plus ? Dis à mon laquais de te le donner… (De Crancey relevant son chapeau qu’il avait tenu rabattu.) C’est lui, c’est mon persécuteur ! Ce maudit homme cessera-t-il de me poursuivre ?… Monsieur, par hasard, est-ce que vous auriez été notre postillon ?
Madame, j’ai eu cet honneur pendant toute la route.
Et vous le saviez ?
Il est vrai, maman.
Vous le saviez ! et vous ne m’en avez rien dit !
À sa place qu’eussiez-vous fait ?
Je ne suis plus surprise de sa lenteur à nous mener. Que je