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Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme. Genève, [Paris], 1759, in-12.

Bien qu’elle soit de l’abbé G. F. Coyer, cette lettre a été réimprimée dans la Collection complète des œuvres philosophiques de Diderot, de Rey, et La Harpe l’a citée comme étant de celui-ci ; Barbier observe qu’il l’a sans doute confondue avec les deux lettres au P. Berthier qui sont bien réellement de Diderot (Voir t. XIII). L’opuscule de l’abbé Coyer a été reproduit au t. I de ses Œuvres complètes, 1782, 7 vol. in-12.

Justification de plusieurs articles du Dictionnaire encyclopédique ou Préjugés légitimes contre Abraham-Joseph de Chaumeix. Bruxelles, et se vend à Lille, chez Panckouke, 1760, in-12.

Cet écrit de l’abbé de Montlinot, imprimé d’abord en 1759 sous le titre de : Préjugés légitimes contre ceux d’Abraham Chaumeix, a été imprimé au t. IV de la Collection des œuvres, etc., de Diderot, éditée par Rey.

De l’éducation publique. Amsterdam, 1763, in-12, avec cette épigraphe : Populus sapiens, gens magna.

La France littéraire de 1769 attribue à Diderot ce livre, dont Barbier disait en 1806 : « La moitié de cet ouvrage paraît écrite par un philosophe, et l’autre moitié par un janséniste. » Plus tard il relevait sur un exemplaire une note manuscrite qui le donnait à J.-B.-L. Crévier, et il ajoutait : « Le caractère connu de ce professeur rend cette note très-vraisemblable. »

Œuvres morales de Diderot contenant son Traité de l’Amitié et celui des Passions. Francfort, 1770, in-12.

Ces deux traités sont de Mme Thiroux d’Arconville.

Réflexions sur la jalousie pour servir de commentaires aux derniers ouvrages de Voltaire. Amsterdam, 1772, in-8.

Ch.-Georges Le Roy osa, dans cette brochure, prendre la défense de Montesquieu, de Buffon, et surtout d’Helvétius, son ami, contre Voltaire, qui lui répondit par quelques pages très-vives (voir Sur un écrit anonyme dans ses Mélanges), sans savoir d’abord le nom réel de son adversaire. « On m’écrit que Diderot est l’auteur d’un libelle contre moi, intitulé Réflexions sur la jalousie. Je n’en crois rien. Je l’aime et je l’estime trop pour le soupçonner un moment. » (Lettre à d’Alembert, 22 avril 1772.) Et le 17 mai suivant, en remerciant Diderot d’une lettre qui nous est inconnue, il se félicitait de l’occasion que lui procurait Le Roy de réitérer au philosophe ses sentiments de « respectueuse estime ».