Page:Diodore - Histoire universelle, édition 1741, tome 4.djvu/292

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les maiſons de Rome, à l'exception de quelques-unes qu'ils laissèrent sur le mont Palatin. Ayant ensuite dressé leurs batteries contre les lieux élevés défendus par les Romains enfermés, ils avancèrent peu pendant plusieurs jours et ils perdirent au contraire beaucoup des leurs. Ils ne se décourageaient pourtant pas et ils étaient persuadés que quand ils ne pourraient pas emporter la Citadelle de force, les assiégés seraient vaincus par le temps seul qui consumerait bientôt leurs provisions. Pendant que les Romains étaient dans cette détresse, les Toscans leurs voisins se jetèrent en armes et en grand nombre dans leurs campagnes où ils firent beaucoup de prisonniers et un grand butin. Cependant ceux des citoyens qui s'étaient réfugiés à Véïes dont ils étaient alors en possession, se jetèrent brusquement sur les Toscans, leur enlevèrent leur proie et les mirent en fuite mais de plus ils arrivèrent jusqu'à leur camp même. Là ils se saisirent de leurs armes et en trouvèrent une si grande quantité qu'ils en donnèrent non seulement à tous ceux des leurs qui n'en avaient point mais encore a. un grand nombre de