Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/282

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Nestis l’eau. Il ajoute que ces élemens, sujets à de continuels changemens, ne périssent jamais, & que cet ordre de l’Univers est éternel, Il conclut enfin que tantôt une correspondance unit ces parties, & que tantôt une contrariété les fait agir séparément. Il estimoit que le soleil est un amis de feu, & un astre plus grand que la lune ; que celle-ci ressemble à un disque pour la figure ; que le ciel est semblable à du cristal, & que l’ame revêt toutes sortes de formes de plantes & d’animaux. Il assûroit qu’il se souvenoit d’avoir été autrefois jeune garçon & jeune fille, palnte, poisson & oiseau.

On a en cinq cens vers ce qu’il a composé sur la Nature & sur les Expiations, & en six cens ce qu’il a écrit de la Médecine. Nous avons parlé plus haut de ses tragédies.