Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/79

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. ce mot.

Banc-Iit, n. m.

Meuble à double usage. Fermé le jour il sert de siège pour s’asseoir ; ouvert la nuit, on y couche comme dans un lit. Le mot anglais bed, d’usage fréquent, sert bien à distinguer le banc-lit de tout autre meuble.

Bandage, n. m.

Embatage, posage d’une bande de fer qui serre une roue pour la tenir en état.

Bande, n. f.

Corps de musique, de musiciens. Quelques-uns récriminent contre l’emploi du mot bande dans ce sens. Molière a dit : « la bande des musiciens. » Ce mot a dû être importé de France en Angleterre, comme l’a prétendu Blain de Saint-Aubin dans l’Opinion Publique. Le même ajoute que ce mot a été emprunté par les Français aux Italiens.

Il paraît certain que bande, dans le sens de corps de musique, est du bon français, mais, comme le mot a vieilli, il vaut peut-être mieux dire corps de musique, comme on dit aujourd’hui en France.

— Bandage herniaire.

— Avoir de la bande, se dit d’un bâtiment qui penche d’un côté.

— Prendre de la bande, même sens.

Bandelière, n. f. — Bandoulière.

Bander, v. a.

— Armer. Ex. Ton fusil est-il bandé, fais attention ?

— Raidir. Ex. Bande bien serrée la corde de ton arbalète.

  • Bandeur, n. m. (Angl.)

Moulinet ou bâton sur lequel on passe une corde pour la serrer en tordant. De l’anglais binder.

Bang ! int. — Coup. Pif ! Paf ! Pan ! V. Bagne.

  • Bank-note, nôte, (m. a.) Billet de banque.
  • Banne, n. f.

Bande. Ex. Il y aura de la banne, ce soir, sur. la terrasse Dufferin. De l’anglais band.

Banneau, n. m.

— Charrette garnie de planches dont on se sert pour transporter