éventualité, l’archipel dont il s’agit fût placé sous la souveraineté de la Couronne d’Angleterre.
Sans attacher à ce mouvement de l’opinion une très grande importance, mon Gouvernement tient toutefois à déclarer que, pour ce qui le concerne, il n’a pas le projet de porter atteinte à l’indépendance des Nouvelles-Hébrides et il serait heureux de savoir que de son côté, le Gouvernement de Sa Majesté est également disposé à la respecter.
Le Comte de Derby, Secrétaire d’État pour les Affaires étrangères à Londres,
au Marquis d’Harcourt, Ambassadeur de la République française à Londres.
Monsieur l’Ambassadeur, with référence to the Note which Your Excellency did me the honour to adddress to me, on tbe 18th ultimo stating, in conséquence of certain articles which had appeared in the Australian papers, that the french Government had no intention of interfering with the independence of the New Hébrides islands, and requesting a similar assurance on the part of Her Majesty’s Government, I have the honour to state to Your Excellency that her Majesty’s Government bave no intention of proposing any laeasures to Parliament with a view of changing the condition of independence which the New Hebrides islandjs now enjoy.
Monsieur l’Ambassadeur, en réponse à la Note que Votre Excellence m’a fait l’honneur de m’adresser, le 18 janvier dernier, par laquelle,