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Page:Documents sur Toulouse et sa région - tome 1.djvu/145

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les académies à l'hôtel d’assézat.

L’Académie place au premier rang les poésies en langue française. La fondation de M. Ozenne lui permet de récompenser celles de langue d’oc.

Le jasmin, la violette, l’immortelle peuvent être décernés à des œuvres en prose.

Deux prix de 1 500 francs (fondation Camille Pujol) sont offerts pour deux ouvrages de prose ou de poésie sur Toulouse, sa région, les faits ou les personnages de son histoire. Une année sur quatre le concours est attribué aux œuvres de langue d’oc ou intéressant cette langue (manuscrits ou imprimés).

Un prix de 500 francs (fondation Maury, négociant toulousain), pour un sujet d’intérêt public, est réservé aux auteurs nés à Toulouse.

Le legs Ozenne a favorisé enfin les malheureux. L’Académie décerne des prix de vertu ou de mérite, qui peuvent s’élever à un total de 5 500 francs, aux personnes domiciliées dans la Haute-Garonne ou dans un des départements limitrophes.

L’Académie peut, en outre, s’intéresser aux familles nombreuses (legs Sage, négociant toulousain).


ACADÉMIE
DES SCIENCES, INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

L’histoire de cette Compagnie remonte au dix-septième siècle. Les amis des sciences et des belles-lettres appartenant à la haute société de Toulouse s’étaient groupés, dès 1640, et leurs conférences académiques avaient quelquefois de l’écho jusqu’à Paris et à l’étranger. La ville octroya aux membres un logis. Mais l’institution disparut lorsque l’Académie des Jeux floraux bénéficia des lettres patentes. Trente ans plus tard, en 1729, elle renaissait sous le titre de Société des sciences et de suite attira l’attention par l’importance de son œuvre. Son Jardin des Plantes fut ouvert aux pauvres, qui allaient y chercher des