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Page:Donop - Commandement et obeissance, 2e edition 1909.djvu/100

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ignorée des bandes qui se garderont bien de se mobiliser, qui se refuseront à entourer jamais une loque infâme, encore moins à défendre une Patrie qu’ils auront pris l’habitude d’insulter, en attendant qu’ils la fassent disparaître, dans le néant de la République universelle.


Toutes les folies d’un pouvoir despotique et sans croyance aboutiront, s’il persiste dans le mal, à la ruine de ce que des siècles de travail, de dévouement, de sacrifices et de courage avaient créé.

Ces folies, les laissera-t-on s’accomplir ?

Les supportera-t-on, toujours, jusqu’au bout, jusqu’à la fin ?

Ou bien l’autorité prendra-t-elle conscience de ses devoirs ; les droits de l’obéissance seront-ils enfin reconnus et pratiqués ?


Mais j’entends l’innombrable descendance de l’apothicaire Homais qui grogne impatiemment. « Attention ! C’est le gouvernement des prêtres que vous proposez avec vos belles théories, le gouvernement des curés. Or la France s’en est délivrée. Elle n’entend pas revenir à ce qu’elle a brisé et rejeté. Elle ne consentira jamais, qu’on le sache bien, jamais, fût-ce au prix de flots de sang, à retomber dans une pareille abjection ! »