Aller au contenu

Page:Donop - Commandement et obeissance, 2e edition 1909.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Que les descendants de M. Homais se rassurent.

On ne leur propose pas de confier le gouvernement aux curés ; on n’y songe pas. On serait heureux pourtant de leur rendre la possession et le gouvernement de ce qui leur appartient : mais on ne songe pas à leur remettre le gouvernement du pays, quoique la France ne se soit pas trouvée mal, en somme, de s’être confiée, jadis, à certains princes de l’Église.

On n’y songe pas ; mais convaincu, comme le fut Bonald, que l’union de la foi avec les institutions démocratiques constitue un monstrueux alliage auquel la nature des êtres s’oppose et d’où il ne résulte que l’athéisme et l’anarchie, ce que je propose, c’est simplement la séparation du gouvernement de la France d’avec celui des Francs-maçons, selon la parole d’un Prince français que je souhaite à la descendance Homais de connaître un jour.


En résumé : le commandement a une tendance à ne pas respecter les attributions de ses inférieurs et à entrer dans des détails qui ne le regardent pas ; il comprime ainsi l’essor de qualités qu’il devrait exciter ; il néglige, souvent, de donner la doctrine qui seule permettrait aux initiatives d’agir sans danger.