— Ah ! mon Dieu ! vrai-aiment ? se sauveront-ils ?
— Ils se sauveront, ils se sauveront, certainement, et vous resterez tout seul, confirme Natalia Dmitrievna.
— Ah ! mon Dieu ! Alors je ne les affran-franchirai pas. D’ailleurs je disais cela en l’ai-air.
— Cela vaut mieux, petit oncle.
Jusqu’à présent, Maria Alexandrovna écoute en silence et surveille. Il lui semble que le prince l’oublie complètement et que cela n’est pas naturel.
— Permettez-moi, prince, commence-t-elle à voix haute et avec dignité, de vous présenter mon mari, Aphanassi Matveïtch. Il est venu exprès de son village, aussitôt qu’il a appris que vous êtes descendu chez moi.
Aphanassi Matveïtch sourit et se rengorge. Il lui semble qu’on vient de lui faire un compliment.
— Ah ! je suis bien aise. Apha-anassi Ma-t-ve-ïtch. Permettez, je crois me souvenir