nel, toute cette éloquence, tous ces détails inutiles et pénibles que nous connaissons trop l’une et l’autre ? interrompt avec dégoût Zina.
— Parce que je dois, Zina, moi, ta mère, me justifier à tes yeux. De plus, je veux te présenter toute cette affaire sous un jour nouveau pour toi et qui est le seul vrai. Enfin, sans ces prémisses, tu ne pourrais comprendre la conclusion que j’ai l’intention d’en déduire. Ne crois pas, mon enfant, que je veuille jouer avec tes sentiments. Non, Zina, tu trouveras en moi une véritable mère, et peut-être sera-ce, en pleurant et tombant à mes pieds, toi-même enfin qui me supplieras de conclure cette réconciliation à laquelle ton orgueil s’est si long temps refusé. Il faut donc que je prenne les choses à leur origine ou que je me taise.
— Parlez, répéta Zina en maudissant de tout son cœur la grandiloquence maternelle.
— Je continue, Zina. Cet oulchitel de l’école communale, presque un gamin