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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/40

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sez-moi, cette explication était nécessaire… Le pauvre garçon ! voilà ! Il boit la lie du verre.

Ici le monsieur à la pelisse se mit à pleurnicher et faillit même éclater en sanglots.

— Au diable ! Quel tas de sots !… Mais qui êtes-vous donc ? s’écria le jeune homme en grinçant des dents.

— Quoi ? convenez-en vous-même : j’ai été avec vous noble et franc, et ce ton…

— Écoutez, dites-moi votre nom.

— Pourquoi ?

— Oh ! !

— Je ne puis pas vous dire mon nom.

— Connaissez-vous Schabrine ? demanda vivement le jeune homme.

— Schabrine ! ! !

— Oui, Schabrine ?