Page:Dostoievski - Les Pauvres Gens.djvu/150

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encore bien d’autres choses sur lui. Oui, c’est très-bien, Varinka ; relisez donc le livre avec attention, suivez mes conseils et faites par votre obéissance le bonheur d’un vieillard, Alors le Seigneur lui-même vous récompensera, ma chère, il vous récompensera infailliblement. Votre ami sincère

MAKAR DIÉVOUCHKINE.


MONSIEUR MAKAR ALEXÉIÉVITCH !

Fédora m’a apporté aujourd’hui quinze roubles d’argent. Comme elle a été contente, la pauvre, quand je lui en ai donné trois ! Je vous écris à la hâte. Je double en ce moment votre gilet, — l’étoffe est si jolie ! — de petites fleurs sur un fond jaunâtre. Je vous envoie un livre ; ce sont encore des nouvelles. J’en ai lu quelques-unes ; lisez celle qui est intitulée le Manteau[4]. — Vous m’engagez à aller au théâtre avec vous ; mais cela ne coûtera-t-il pas trop cher ? À moins d’aller quelque part à la galerie. Je n’ai pas été au théâtre depuis fort longtemps, et, vraiment, je ne me rappelle pas quand.