qui n’ont pas d’autre ressource ? » Et voici à rencontre des revendications féministes : « Les femmes crient à l’esclavage : qu’elles attendent que l’homme soit libre !… En attendant, faudra-t-il compromettre l’avenir par l’impatience du présent ?… Il est à craindre que les vaines tentatives de ce genre et les prétentions mal fondées ne fassent beaucoup de tort à ce qu’on appelle aujourd’hui la cause des femmes. Les femmes ont des droits, n’en doutons pas, car elles subissent des injustices. Elles doivent prétendre à un meilleur avenir, à une sage indépendance, à une plus grande participation aux lumières, à plus de respect, d’estime et d’intérêt de la part des hommes. Mais cet avenir est entre leurs mains. » C’est la sagesse même. On ne saurait mieux dire — et mieux avertir les femmes que le plus grand danger pour leur cause, ce serait le triomphe de ce qu’on appelle d’un terme ironique : le féminisme.
Seulement ces rétractations ont toujours peu d’effet. Il est piquant de mettre un auteur en contradiction avec lui-même et de le montrer