Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/139

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je n’avais pas la moindre idée du monde de ce que cela pouvait être.

Et j’en revins s’en m’en apercevoir, à songer à tous les incidents mystérieux de l’arrivée de cet homme, et de son long séjour au milieu de nous.

Mais qui donc pouvait-il attendre à la Tour d’alarme ?

Ce personnage était-il un espion, qui avait un collègue en espionnage qui venait en cet endroit pour lui parler ?

Mais cela était absurde.

Que pouvait bien venir espionner dans le Comté de Berwick ?

Et d’ailleurs le Major Elliott savait parfaitement à quoi s’en tenir sur lui et ne lui eût pas témoigné autant de respect, s’il y avait eu quelque chose de suspect.

J’en étais arrivé à ce point-là, au cours de mes réflexions, quand je m’entendis saluer par une voix joyeuse. C’était le major en personne, qui descendait la côte venant de chez lui, tenant en laisse son gros bulldog Bounder.

Ce chien était un animal des plus dange-