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Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/200

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c’était lui, en voyant ses épaules tombantes, et sa façon de porter la tête.

Je fermai les mains sur le bras de Jim, car je voyais bien qu’il avait le sang en ébullition à la vue de cet homme, et qu’il était capable de n’importe quelle folie.

Mais à ce moment il sembla que Bonaparte se penchait et disait à de Lissac quelques mots.

Le groupe fit demi-tour et disparut pendant que résonnait un coup de canon, et que d’une batterie placée sur la crête partait un nuage de fumée blanche.

Au même instant, on sonna, dans notre village, au rassemblement.

Nous courûmes à nos armes et on se forma.

Il y eut une série de coups de feu tirés tout le long de la ligne, et nous crûmes que la bataille avait commencé, mais en réalité cela venait de ce que nos canonniers nettoyaient leurs pièces.

Il était en effet à craindre que les amorces n’aient été mouillées par l’humidité de la nuit.

De l’endroit où nous étions, nous avions