Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/25

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dire qu’un absurde télégramme vous enjoint d’apporter de l’oxygène ? »

Je lui montrai mon papier.

« En vérité ! Eh bien, moi aussi, j’en ai reçu un, et, bon gré, mal gré, je m’y conforme. Notre brave ami est plus impossible que jamais. Il ne saurait avoir, pourtant, un si pressant besoin d’oxygène qu’il renonce à s’en procurer par les moyens ordinaires et qu’il prenne le temps de ceux qui, réellement, ont plus à faire que lui ! Pourquoi ne pas s’adresser directement au fournisseur ? »

Je dus me borner à suggérer que, vraisemblablement, Challenger se trouvait dans un cas d’urgence.

« Ou, du moins, il se l’imagine, ce qui est tout autre. D’ailleurs, inutile maintenant que vous fassiez aucun achat, puisque voici déjà une provision considérable.

— Cependant, il semble avoir ses raisons