Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le gamin s’apprêtait à retirer la balle.

— Mais non ! mais non ! dit vivement le colonel ; laisse-la, au contraire. Cela fait très bien ; c’est une jolie agrafe pour ta cocarde ! C’est ton brevet de soldat, ton brevet d’homme !

Et c’est ainsi que Jean Cardignac reçut le baptême du feu.