Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 2, 1899.djvu/31

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pièces d’artifice… puis, au bout de quelques secondes, sa gerbe, étincelante comme une cascade de pierres précieuses, s’éteignit.

Tous les regards s’étaient dirigés du côté de ce signal.


Gœlder frappait comme un forcené.

— Une fusée de détresse ! murmura le commandant d’Assigny.

— Oui, commandant ; vous êtes sûrement dans le vrai ! s’écria Henri, se rappelant soudain le brick le Silène, entrevu par lui pendant la tempête.

Et rapidement il raconta ce qu’il avait vu.

— C’est bien ça, commandant, dit à son tour le maître-timonier qui, lui aussi, avait aperçu le Silène ; — le lieutenant a raison : c’est sans doute le brick qui demande secours…

— Il faut s’en assurer immédiatement ! ordonna M. d’Assigny. Il doit être