Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

resta malgré tout dans un état d’engourdissement fiévreux et s’endormit lourdement pendant qu’on terminait le pansement.

Le médecin écrivit alors son ordonnance et, formulant ses prescriptions, il prenait congé de l’oncle Henri et de M. Ramblot, quand un ronflement sonore, venant de la porte voisine, leur fit tourner la tête.


Une colère le saisit en voyant arriver le Ier Badois.

Dans le salon, Paul, étendu sur un divan, dormait comme un bienheureux.