Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/84

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charge d’observer la direction de la route. Si quelque chose nous arrivait par là, que l’un de vous deux descende et accoure me prévenir dans la maison… là… derrière celle qui est en briques !


Ben, mon vieux, tu peux aller chercher les pompiers !

« Du reste, continua-t-il, il est probable qu’ils vont tenter quelque chose de ce côté. Vous voyez ! ils ne tirent plus sur cette portion du village… Ils s’imaginent sans doute l’avoir nettoyée !… C’est comme la barricade !… voyez-vous, monsieur Cardignac, elle est couverte de défenseurs qui, pour donner le change, se défilent et observent le silence complet, l’immobilité la plus absolue. Faites de même ; ne vous faites pas voir, observez la route, et ne tirez que dans un cas d’extrême nécessité : tu as bien saisi, Pépin ?