Page:Driant-Un dirigeable au pôle Nord,1910.djvu/257

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Presque instantanément, l’enveloppe s’affaissa.

Le Patrie — ou du moins ce qui en restait — se traîna encore une dizaine de mètres sur le sol et s’arrêta, flasque et vide, recouvrant les naufragés.

Un à un, ils se dégagèrent. Mistress Elliot était défaillante et à bout de forces ; seule, l’énergique intervention de Christiane l’avait soutenue contre le vertige au moment du heurt contre la falaise, et quand elle vit son mari penché sur elle avec anxiété, ses premiers mots furent l’expression d’une chaleureuse gratitude à l’adresse de la vaillante jeune fille.

Mais déjà Georges et Christiane étaient aux bras l’un de l’autre.

Et il n’y eut plus rien au monde pour eux que le bonheur de se retrouver au sortir de cette tombe entr’ouverte !