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ÉPILOGUE

Le Patrie est tombé en Alaska. Les passagers sont sauvés grâce au dévouement de Petersen dont le testament est lu par Georges Durtal sur la dernière page du carnet qui lui avait été confiée.


Ceci est mon testament.


« Le culte de la Vérité, à laquelle j’ai consacré ma vie, m’oblige à reconnaître solennellement que j’ai commis une erreur grave au cours des observations effectuées à l’aide de mon instrument, pendant notre translation dans la brume, au-dessus de la banquise polaire.

« J’ai confondu Pollux de la constellation des Gémeaux avec γ de la même constellation, parce que cette dernière étoile qui est une « périodique », se trouvait dans la période d’intensité croissante qui la fait passer, pendant dix jours seulement, de la troisième à la deuxième grandeur.