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Page:Driant - L’invasion noire 3-fin de l’islam devant Paris,1913.djvu/22

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Mais oui, père ! s’écria soudain Omar, pourquoi emporterait-il des malheureux encore vivants ; il n’a qu’à charger sa nacelle de morts : ils ne manquent pas.

On le voit, les notions de civilisation que le fils du Sultan avait jadis reçues dans les écoles européennes s’étaient singulièrement atrophiées. Les procédés sauvages de son père lui paraissaient maintenant naturels, et les effroyables excès auxquels il s’associait ainsi lui semblaient justifiés par la grandeur du but.