Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/23

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Une pensée si amère vous a saisie que vous ne remuez plus, debout près de la fenêtre que vous alliez fermer…

Vos talons trop hauts, grande femme, se sont pris dans l’herbe et vous êtes tombée… La grille était fermée, vous avez dû faire un détour.

Non, vous donnez des ordres, on déploie devant vous des robes, des tuniques ; laquelle mettrez-vous ?

« Il faut cependant que j’y aille ! »

Ces quelques moments vous coûtent bien, ces quelques minutes misérables volées aux préparatifs de votre départ.

« Il faut que j’y aille cependant, que je trouve le temps d’y aller ! »

… N’avez-vous pas pitié de la longueur de mon affût ?

* * *

Quand je n’en puis plus, je passe à côté, dans la chambre où la lampe est allumée, le feu aussi. Je dérange un meuble ; je