Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

constances, les causes ? J’abhorre la curiosité ; je hais la connaissance ; seul, le mystère explique tout.

* * *

Quel est autour de moi ce lieu d’angoisse ? À le contempler, mes yeux grincent.

* * *

Personne n’est auprès de moi, comme la mère quand elle goûte la cuillerée de soupe qu’elle tend à son dernier-né, pour qu’il ne brûle pas ses fragiles petites lèvres. Personne. Je suis seul.

* * *

Alors je vous ai parlé, comme si vous aviez été là ; je vous ai suppliée, j’ai tendu mes mains comme un acteur : j’étais à genoux devant un fauteuil ! et je suppliais un fauteuil !

* * *