ni de l’ardeur de ta passion. Il y aura des nuits désolément bleues, des nuits où tu ne pourras soutenir ton personnage. L’Amour ne t’aura pas quitté. Seulement, tu lui parleras, il ne te répondra plus ; tu te jetteras à ses pieds, il fera le mort. Mais, pour peu que tu t’endormes sans révolte sur ses genoux, il te visitera en rêve. »
Amie, quel équilibre dans la joie ! quels balbutiements ! quelles larmes ! Je n’y comprends rien encore ! Voilà comment je me réveille, il est cinq heures du matin !
Cette assurance : je l’aime, rien, rien ne peut rien contre cela, c’est mon bonheur affreux, immense et soudain éclatant !
Joie qui n’a plus besoin de joies, de causes de joie, d’excitations à la joie ! Joie délirante et joie féroce !
Je suis debout à ma fenêtre, les bras