idée de la scène qui se passa à Grenade le 30 décembre 1066.
Le Gambetta du onzième siècle, qui n’avait pas eu l’idée de mourir à temps, fut massacré avec quatre mille des siens.
La légende a conservé la mémoire du désintéressement superbe que montra Abou-Iskak. Quand, dans les jardins du persécuteur, la foule vint apporter au poète, devant lequel les chefs militaires avaient respectueusement abaissé leurs cimeterres sanglants, les monceaux d’or, les pierreries étincelantes, les colliers précieux, les étoffes chatoyantes, les objets d’art qui par milliers jonchaient le sol, Abou prit une grenade qui pendait à un arbre, l’ouvrit, en humecta ses lèvres, et dit : « La chaleur est lourde aujourd’hui ; j’avais soif : partagez-vous ces trésors, mes enfants ; mais n’oubliez pas de faire votre prière ce soir, car Dieu seul est grand ! »
C’était des débris échappés à cette exécution que s’était grossie la colonie juive du Languedoc. Sans être instruits par l’expérience de ce qui venait d’arriver (quelle expérience instruira jamais les Juifs ?), ils recommencèrent leurs intrigues ; ils s’efforcèrent de corrompre le pays où ils étaient si bien accueillis, de lui arracher ses croyances ; ils rendirent nécessaire la terrible croisade contre les albigeois.
Contre le Sémitisme, que toute la chrétienté sentait menaçant, Montfort, l’homme du Nord, l’Aryen au cœur intrépide et droit, marcha, combattit, fut vainqueur. Les hommes d’autrefois n’étaient pas comme les Français dégénérés d’aujourd’hui, des êtres veules et sans ressort, subissant patiemment toutes les infamies.
La faculté spéciale aux Juifs de pomper toute la