Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/316

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du 31 mars 1875, mais qu’au dernier moment on y avait adjoint 1082 Juifs barbaresques, qui n’avaient aucun titre à voter.

On devine ce qu’est cette tyrannie du Juif, se vengeant du mépris qu’il a mérité et subi pendant tant de siècles. Il y a là-bas un potentat, à la fois grotesque et affreux, Kanoui, celui qu’on appelle le Rothschild d’Oran ; il mène tout le département : le préfet est son humble esclave ; tous les agents du gouvernement sont à sa disposition.

Dans la séance du 23 novembre 1885, la discussion de l’élection de Thomson, petit-gendre de Crémieux, un des plus vils parmi les Juifs que Gambetta traînait après lui, fournit à M. Andrieux l’occasion de montrer ce qu’était cette ignoble population.

Les Juifs de Constantine trafiquent de leur vote, ouvertement, en plein jour ; ils se vendent pour deux ou trois francs en moyenne.


Dès que la mairie, disait M. Andrieux, a distribué les cartes électorales, c’est-à-dire, cinq ou six jours avant l’élection, on fait un pointage soigneusement établi d( Israélites qui figurent sur les listes électorales ; on leur adresse des courtiers, qui viennent les trouver et réclament leurs cartes. Les Juifs donnent leurs cartes et reçoivent des arrhes sur le prix convenu. Le courtier emporte les cartes et les empile dans un magasin ; le jour du vote, les Juifs viennent les chercher ; elles leur sont remises ; on forme des groupes de quatre à cinq personnes, que l’on fait accompagner par des surveillants jusqu’à la porte de la mairie, et ce n’est qu’à leur sortie qu’on leur compte le complément du prix. C’est ainsi qu’ont voté presque tous les électeurs israélites de Constantine ; je ne dis pas seulement de la ville de Constantine, mais de la province tout entière.


Les députés ainsi nommés s’appellent des députés cachirs.