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IV


Je n’ai pas l’intention, bien entendu, de remuer toutes les immondices du journalisme juif, de rappeler toutes les injures, toutes les ignominies qu’ils ont versées sur les Chrétiens. Tout prétexte est bon pour frapper sur ce qu’ils nomment l’ensoutané. Les plus belles, les plus touchantes cérémonies de notre culte, celles qui ont fait longtemps, même au point de vue des yeux, la joie de l’ancienne France, sont des occasions de blasphèmes et de grossièretés. Les processions sont des exercices funambulesques, des mascarades, des comédies cléricafardes, des promenades de ferblanterie religieuse. Le Saint-Sacrement s’appelle la pendule de M. le curé.

Voilà les aimables procédés de gens qui, sous l’Empire, ainsi que je l’ai raconté, s’indignaient qu’on donnât le nom de Juif à un usurier dans une pièce moyen âge ; de gens qui, il y a quelques années, faisaient condamner à quinze jours de prison un jeune homme qui, dépouillé par les Juifs, avait publié dans le Furet, de Montpellier, une satire en vers intitulée : le Juif.

Comment les trouvez-vous ? Sont-ils assez chatouilleux avant ? sont-ils assez insolents, assez intolérants après le triomphe ?

Ce qui stupéfait dans tout cela, c’est l’absence totale de toute originalité.

Prenez les journaux juifs, et vous n’y trouverez pas une idée nouvelle, pas une infamie inédite. C’est le Talmud versé dans le ruisseau, c’est le blasphème hébraïque traduit en argot. Là encore s’affirme la pauvreté d’imagination du Juif.