Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/591

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fautes, pourra se relever et dire : « Seigneur, je ne suis point digne d’entrer dans votre maison ; mais, tel jour, quand vous passiez au milieu des outrages et que tant d’hommes se taisaient, j’ai essayé, moi, impuissant et chétif, d’alléger votre fardeau et de vous aider à porter votre croix ! »

Heureux qui pourra répéter en mourant ce que disait Veuillot :

J’espère en Jésus : sur la terre
Je n’ai pas rougi de sa loi ;
Au dernier jour, devant son Père
Il ne rougira pas de moi.

Unis au Christ, participant à ses souffrances pour participer plus tard à sa gloire, vous serez plus directement aussi, au point de vue humain, en communion avec l’âme de vos pères.

Éclairé par le présent travail, qu’il pourra compléter par ses observations personnelles, chacun se rendra mieux compte désormais de la réalité des choses.

Non, les hommes qui ont fait si grandes la France et l’Espagne du Passé, n’ont été ni des scélérats ni des imbéciles ; les mesures qu’ils ont prises n’ont pas été des fantaisies de tyrans en délire, mais elles ont correspondu à des nécessités évidentes, à des périls qui se manifestaient aux yeux de tous. Le Chrétien n’a pas voulu qu’on jetât, comme aujourd’hui, le Christ aux gémonies ; l’Aryen n’a pas voulu subir l’oppression du Sémite, être condamné à travailler pour l’enrichir. Une race, c’est-à-dire, une réunion d’individus pensant de même, un ensemble représentant un certain nombre de sentiments, de croyances, d’aspirations, d’aptitudes, de traditions, s’est défendue contre une race qui